Votre dormeur autrefois champion se bat-il soudainement contre l'heure du coucher comme un petit ninja déterminé ? Les siestes deviennent-elles un champ de bataille ? Vous vous retrouvez à nouveau debout plusieurs fois par nuit et vous vous demandez si vous n'avez pas remonté le temps jusqu'à l'époque des nouveau-nés ? Si cela vous semble familier, vous êtes peut-être confronté à l'une des régressions du sommeil chez les tout-petits les plus courantes. C'est frustrant, épuisant et cela peut vous laisser complètement perplexe. Mais respirez profondément - vous n'êtes pas seul, et comprendre ce qui se passe est le premier pas vers des nuits plus calmes.
Qu'est-ce qu'une régression du sommeil chez les tout-petits?
Une régression du sommeil chez le jeune enfant est essentiellement une période temporaire au cours de laquelle un jeune enfant qui dormait relativement bien auparavant commence soudainement à éprouver des problèmes de sommeil. Ce n'est pas nécessairement le signe que vous avez fait quelque chose de mal ou que les bonnes habitudes de sommeil de votre enfant ont disparu à jamais. Il s'agit d'une phase au cours de laquelle les habitudes de sommeil sont perturbées et qui est souvent liée à un développement important ou à des changements dans le petit monde de l'enfant. Ces régressions, bien que temporaires, peuvent être frustrantes pour les enfants et leurs parents.
Signes de régression du sommeil chez les tout-petits
Comment savoir s'il s'agit d'une véritable régression? Bien que chaque enfant soit différent, voici quelques indicateurs communs:
- Sieste plus courte ou refus de la sieste. Il se peut que votre tout-petit se mette soudainement à sauter des siestes ou à faire des siestes beaucoup plus courtes que d'habitude.
- Réveil nocturne. Un enfant en bas âge qui dormait toute la nuit peut maintenant se réveiller plusieurs fois, parfois pendant de longues périodes.
- Réveils matinaux. Si votre enfant commence à se réveiller beaucoup plus tôt que d'habitude, cela peut être le signe d'une régression du sommeil.
- Anxiété de séparation. Il est fréquent que l'enfant soit plus collant ou qu'il pleure lorsque vous quittez la pièce à l'heure du coucher ou de la sieste.
- Les luttes de l'heure du coucher. Mettre plus de 30 minutes à s'endormir, gagner du temps ou sortir du lit de façon répétée.
- Augmentation de l'agitation. Un sommeil insuffisant chez les tout-petits se traduit souvent par de l'irritabilité, des sautes d'humeur et davantage de crises de colère pendant la journée.
- Sortir du lit ou du berceau en grimpant. Les tentatives de fuite à l'heure du coucher ou de la sieste peuvent être le signe d'un sommeil perturbé chez les tout-petits.
Reconnaître ces changements soudains par rapport aux habitudes de sommeil habituelles est la première étape pour apprendre à identifier les régressions du sommeil chez les tout-petits. Si vous remarquez plusieurs de ces comportements en même temps, il est probable que votre enfant subisse une régression du sommeil.
Quel est l'âge habituel de la régression du sommeil chez les tout-petits?
En plus d'apprendre les signes de régression du sommeil chez les tout-petits, vous devez savoir à quel moment ces régressions difficiles du sommeil chez les tout-petits se produisent généralement ; vous pourrez ainsi mieux planifier et réagir. Les régressions du sommeil chez les tout-petits se produisent le plus souvent aux âges suivants :
- Régression du sommeil à 12 mois: Lorsque les bébés deviennent plus mobiles et plus conscients, leur sommeil peut être perturbé.
- Régression du sommeil entre 15 et 18 mois: Une grande période de transition, souvent marquée par des changements de sieste et une plus grande indépendance.
- Régression du sommeil à 2 ans: De nombreux parents remarquent une régression du sommeil à l'âge de 2 ans, souvent liée à des sauts de développement, à la croissance du langage et à de nouvelles routines.
- Régression du sommeil à 3 ans: Une autre vague de changements peut perturber le sommeil, en particulier lorsque certains enfants commencent à abandonner leur dernière sieste.
N'oubliez pas que chaque enfant est différent et que les régressions du sommeil peuvent se produire à des moments différents pour certains d'entre eux. Un tableau des régressions du sommeil chez les tout-petits peut être un outil utile pour suivre les tendances et prédire les changements.
Quelles sont les causes d'une régression du sommeil chez les tout-petits?
Cette étape peut être un peu moins stressante si vous savez pourquoi le sommeil de votre tout-petit s'est brusquement dégradé. En fait, la détérioration soudaine du sommeil des tout-petits est généralement due à une combinaison de facteurs plutôt qu'à un seul coupable.
Les étapes du développement
Les tout-petits acquièrent de nouvelles compétences à un rythme rapide : ils marchent, parlent, grimpent, etc. Ces étapes peuvent les empêcher de se calmer la nuit, car leur cerveau est occupé à traiter de nouvelles informations. Les étapes du développement et les régressions du sommeil chez les tout-petits vont souvent de pair.
Anxiété de séparation
L'anxiété de séparation, qui atteint son apogée vers l'âge de 18 mois mais qui est fréquente chez les tout-petits, peut rendre l'heure du coucher et les réveils nocturnes particulièrement difficiles. Votre tout-petit comprend que vous partez et il ne veut pas que vous partiez. C'est pourquoi il se réveille souvent la nuit pour demander du réconfort.
Dentition et maladie
Ces molaires encombrantes font souvent leur éruption pendant la petite enfance, provoquant une gêne importante qui peut définitivement perturber le sommeil. La douleur ou la pression peuvent rendre l'installation difficile et entraîner davantage de réveils nocturnes. Les rhumes courants, les infections de l'oreille, les allergies ou même le simple fait d'avoir trop chaud ou trop froid peuvent perturber le sommeil.
Changements dans la routine ou l'environnement
Les tout-petits ont besoin de prévisibilité. Toute modification importante de la routine ou de la vie peut perturber leur sommeil :
- Démarrage d'une crèche ou d'une école maternelle
- Déménagement dans une nouvelle maison
- L'arrivée d'un nouveau frère ou d'une nouvelle sœur
- Voyage ou vacances
- Le passage du berceau au lit d'enfant
- Changements dans les horaires de travail des parents
Ces changements dans le sommeil des tout-petits sont souvent directement liés à des changements dans leur vie quotidienne.
Transitions de la sieste
L'abandon d'une sieste (généralement la sieste du matin entre 12 et 18 mois, ou la sieste de l'après-midi entre 2,5 et 4 ans) est un changement d'horaire majeur qui peut temporairement perturber le sommeil nocturne. C'est un élément déclencheur classique des problèmes de régression de la sieste chez les tout-petits, qui se répercutent sur le sommeil nocturne.
Développer l'indépendance et tester les limites
Les tout-petits apprennent qu'ils ont des préférences et qu'ils peuvent exercer un certain contrôle sur leur monde. L'heure du coucher et la sieste sont des moments privilégiés pour tester les limites (« Encore une histoire! »). Cela se manifeste souvent par des luttes à l'heure du coucher chez les tout-petits.
Cauchemars et peurs
Au fur et à mesure que l'imagination se développe, certains enfants commencent à faire des cauchemars ou à avoir peur à l'heure du coucher, ce qui peut conduire à des réveils nocturnes et à une résistance à l'heure du coucher.
Les poussées de croissance
Les poussées de croissance peuvent rendre les tout-petits plus affamés (entraînant des réveils nocturnes s'ils ont besoin de calories), leur causer des douleurs de croissance ou simplement les rendre agités.
Combien de temps durera la régression du sommeil de mon tout-petit?
La grande question que se posent tous les parents fatigués est naturellement de savoir combien de temps durent les régressions du sommeil chez les tout-petits. La réponse varie, mais la plupart des régressions du sommeil chez les tout-petits durent de quelques jours à deux ou quatre semaines.
Parfois, elles peuvent s'étendre jusqu'à 6 semaines, surtout si plusieurs facteurs entrent en jeu (comme un saut de développement combiné à une poussée dentaire et à un changement de routine). La durée dépend souvent de la cause sous-jacente et de la façon dont vous réagissez aux perturbations du sommeil. Même si vous avez l'impression que cela dure une éternité lorsque vous êtes dans le feu de l'action, n'oubliez pas que cette phase passera. La constance dans votre approche peut souvent contribuer à raccourcir la durée et à éviter que des perturbations temporaires ne se transforment en habitudes à long terme.
Comment gérer la régression du sommeil d'un tout-petit?
Vous savez ce que c'est, pourquoi cela se produit, et à peu près combien de temps cela peut durer. Passons maintenant à la partie pratique : que pouvez-vous faire ? Voici quelques mesures pratiques que vous pouvez prendre pour aider votre enfant - et vous-même - à traverser cette période.
S'en tenir à la routine (autant que possible)
La constance est votre meilleure amie lors d'une régression. Maintenez votre routine régulière et apaisante à l'heure du coucher (bain, pyjama, histoire, chanson, câlins). La prévisibilité aide les tout-petits à se sentir en sécurité, surtout lorsque leur monde intérieur semble chaotique en raison de leur développement. Il s'agit également d'établir un environnement de sommeil régulier - pensez à utiliser des rideaux occultants et éventuellement une machine à sons pour bébés afin d'étouffer les bruits distrayants provenant de l'extérieur ou de la maison.
Vérifier les problèmes sous-jacents
Éliminez rapidement les causes évidentes du réveil : A-t-il faim ou soif ? Sa couche est-elle mouillée? Peut-il faire ses dents (envisagez de soulager la douleur, le cas échéant, après avoir consulté votre médecin) ? A-t-il trop chaud ou trop froid ? Une vue claire peut faire la différence ; par exemple, un moniteur comme le babyphone intelligent Momcozy 5- pouces à double mode vous permet de vérifier visuellement s'ils sont emmêlés, s'ils se tiennent debout ou s'ils s'agitent avant de décider d'intervenir.
Réconforter et rassurer (mais être cohérent)
Reconnaissez les sentiments de votre tout-petit (anxiété de séparation, peur). Rassurez-le brièvement et calmement s'il se réveille la nuit, mais évitez de prendre de nouvelles habitudes que vous ne voudriez pas conserver à long terme (comme l'amener dans votre lit tous les soirs, à moins que ce ne soit le choix de votre famille). L'utilisation d'un babyphone peut vous aider à évaluer la situation depuis votre propre chambre, parfois, ils sont simplement en train de se réinstaller, et entrer trop tôt peut les perturber davantage. Pendant les réveils nocturnes, veillez à ce que les interactions soient minimales et ennuyeuses.
Évaluer les horaires de sieste
Les régressions de la sieste chez les tout-petits sont-elles à l'origine de troubles du sommeil nocturne ? Veillez à ce que l'horaire des siestes soit adapté à l'âge de l'enfant. Une sieste trop longue dans la journée perturbera le sommeil nocturne, mais une sieste trop courte rendra l'enfant trop fatigué, ce qui entraînera également des problèmes de sommeil. Souvent, un ajustement mineur de la durée ou de l'heure de la sieste est bénéfique. Les habitudes de sommeil des tout-petits et les régressions sont souvent dues au fait que l'on ne tient pas compte de l'ensemble des 24 heures.
Donner des choix et fixer des limites
Donnez à votre enfant un sentiment de contrôle en lui offrant des choix faciles, comme le pyjama qu'il doit porter ou le livre qu'il doit lire. En même temps, fixez des limites fermes à l'heure du coucher et soyez cohérent. Cela peut réduire les luttes de pouvoir et donner à votre enfant un sentiment de sécurité.
Surmonter les peurs et l'anxiété de séparation
Si votre enfant souffre d'anxiété de séparation ou développe de nouvelles peurs, offrez-lui plus de confort et de réconfort. Faites-lui des câlins ou parlez-lui un peu plus longtemps avant qu'il ne s'endorme, et utilisez une veilleuse s'il a peur de l'obscurité. Un appareil comme la Machine à sons intelligente pour bébé Momcozy propose différents sons apaisants ou des berceuses qui peuvent créer un environnement sonore réconfortant et détourner l'attention des pensées effrayantes.
App Remote Control
Sleep-Wake Routine
7 Color LED Light
34 Sounds
Application ou unité parentale
Alerte de zone de danger
Stockage pris en charge
Mode Vox
Prenez soin de vous
Les régressions du sommeil sont également difficiles à vivre pour les parents. Si possible, partagez les tâches nocturnes avec un partenaire ou demandez de l'aide à votre famille et à vos amis. Prendre soin de votre propre repos vous aidera à rester calme et cohérent avec votre enfant.
Rester patient et positif
N'oubliez pas que les régressions du sommeil chez les tout-petits sont passagères. Félicitez votre enfant pour ses bonnes habitudes de sommeil et soyez patient pendant qu'il traverse cette phase.
Quand consulter un médecin
Si la plupart des régressions du sommeil chez les tout-petits sont des phases normales du développement, il arrive que des problèmes de sommeil persistants ou graves chez les tout-petits justifient une consultation chez votre pédiatre ou un prestataire de soins de santé. Demandez l'avis d'un professionnel si:
- Les problèmes de sommeil durent plus de 4 à 6 semaines malgré vos efforts constants.
- Votre tout-petit semble vraiment mal en point, il souffre ou présente d'autres symptômes comme de la fièvre, des vomissements ou des changements d'appétit.
- Vous remarquez des signes de troubles respiratoires du sommeil, tels que de forts ronflements, une respiration haletante ou des pauses respiratoires pendant le sommeil.
- Les perturbations du sommeil entraînent une somnolence diurne extrême ou des changements de comportement importants.
- En tant que parent, vous luttez contre l'épuisement et avez besoin de soutien. Votre bien-être compte aussi !
Votre médecin peut vous aider à écarter toute condition médicale sous-jacente contribuant à la perturbation du sommeil des tout-petits et vous offrir des conseils adaptés à la situation spécifique de votre enfant.
Gérer les régressions du sommeil chez les tout-petits
Les régressions du sommeil chez les tout-petits sont difficiles à gérer et les parents risquent de s'épuiser au cours du processus. Rappelez-vous cependant que ces périodes sont courantes et ont tendance à être passagères, souvent liées à des étapes de développement passionnantes. Le fait de connaître les coupables habituels et de s'en tenir à des routines cohérentes et apaisantes peut vraiment aider votre enfant à s'en sortir. Restez calme, soyez patient et n'hésitez pas à consulter votre médecin si la situation ne s'améliore pas ou si vous avez des inquiétudes.